Voyages durables, l’expérience en plus
Tourisme durable: nos conseils
La compensation du CO2 est devenue un terme familier pour un grand nombre de voyageurs misant sur le tourisme durable. Mais il est possible de faire encore plus en la matière. Voici nos conseils pour le choix de vos destinations de vacances.
Les vacances approchent. Mais où aller cette année? Pour voyager durablement, misez de préférence sur des destinations facilement accessibles avec des moyens de transport écologiques comme le bus ou le train.
Certaines destinations de vacances sont très avantageuses grâce aux vols low cost. Mais le tourisme durable n’a rien à voir avec cela. Il faut penser que l’énergie consommée pour le transport est neuf fois supérieure à celle dépensée pendant toute la durée des vacances. Si l’on veut voyager durablement, mieux vaut donc préférer le train à l’avion pour les distances inférieures à 1000 kilomètres.
Voyages durables, avec compensation de CO2
Si vous optez toutefois pour une destination lointaine (et donc pour un transport en avion), la durée du voyage et celle du séjour doivent correspondre. Autrement dit, plus le vol est long, plus le séjour devrait l’être aussi afin d’équilibrer le rapport entre l’énergie dépensée pour le vol et celle dépensée lors des vacances. Le choix des compagnies d’aviation doit aussi entrer en ligne de compte, car les différences en matière d’efficacité énergétique sont grandes. En optant pour la bonne société, vous contribuez à réduire les émissions.
Plusieurs compagnies aériennes proposent aussi des projets pour compenser les émissions de CO2 et réduire ainsi notre empreinte écologique dans le cadre d’un voyage durable. Les effets positifs de ces projets de protection du climat doivent au minimum contrebalancer les effets négatifs du vol en avion. Dans ces cas, le but du tourisme durable est de compenser les émissions de CO2 qui n’ont pas pu être évitées.
Voyager durablement sur place
Une fois sur place, on peut continuer à se déplacer de manière durable. Par exemple, il est recommandé d’aller à pied, en vélo ou d’utiliser les transports publics (bus et trains). Par rapport à la voiture de location beaucoup plus polluante, vous avez ainsi l’occasion, déjà sur le chemin qui vous conduit à l’hôtel, de mieux connaître l’endroit et les gens. Sur demande, les sociétés ferroviaires offrent elles aussi la possibilité de compenser les émissions de CO2.
Tourisme durable: où séjourner
Le tourisme durable se soucie également de la population sur place. En effet, tout l’argent dépensé en vacances ne finit pas dans l’escarcelle des gens locaux. Dans les pays en voie de développement particulièrement, les dépenses d’importation sont élevées, tout comme les frais des chaînes d’hôtels internationales et des agences de voyages.
Pour éviter tout cela, vous pouvez agir aussi bien lors de la réservation qu’une fois sur place. Au lieu de réserver un forfait en Suisse, vous pouvez organiser vos nuitées et vos excursions directement sur le lieu de vacances. Choisissez de préférence des hôtels à direction privée, des pensions ou des chambres d’hôtes. Vous serez ainsi certain que votre argent profitera entièrement à vos hôtes et non aux grands groupes d’hôtels internationaux.
Renoncer aux forfaits «tout compris»
Faites de même pour ce qui est des excursions. Réservez-les sur place et non via une grande agence en Suisse. Une autre possibilité pour réduire vos émissions consiste à opter pour les offres régionales. Faites comme les gens locaux. Observez-les pour voir où ils aiment aller manger. Vous éviterez ainsi de mauvaises surprises et découvrirez des restaurants de qualité où les prix ne sont pas surfaits.
Ces conseils simples pour un tourisme durable vous permettent de mieux appréhender la culture et les personnes de votre lieu de destination, tout en favorisant l’économie du pays hôte.