Pourquoi le tri rend heureux et comment s‘y atteler
Débarrassez-vous durablement du superflu
Le désencombrement – en anglais «decluttering» – est une des résolutions couramment prises à Nouvel An. Cela n’a rien d’étonnant, car jeter l’excédent libère et fait du bien. Pourquoi, alors, trouvons-nous si difficile de nous défaire de nos possessions et comment s’y prendre?
Depuis que la moitié de la population mondiale célèbre le rangement avec Marie Kondo, le tri figure à nouveau au sommet de la liste des résolutions du Nouvel An. Cela a du sens, car la fin de l’année est souvent le moment où l’on tire un bilan et où l’on se demande ce qui compte vraiment dans la vie et ce dont on peut se débarrasser. En dépit de toutes les bonnes résolutions, cependant, faire le tri n’est pas si facile. Désencombrer et faire de l’ordre ont pourtant un effet extrêmement libérateur: des études ont démontré que les lieux de vie encombrés sont sources de stress et de tristesse. Si vous n’êtes pas de ceux qui ont un besoin vital de chaos pour être créatifs, vous ne vous sentirez pas à votre aise dans un tel environnement. De plus, y chercher ses affaires prend du temps et use les nerfs. Si l’on ne sait pas ce que l’on a (en matière de vêtements, par exemple), on risque de dépenser inutilement de l’argent pour de nouvelles choses. Beaucoup, enfin, se noient dans des objets inutiles auxquels ils associent souvent des sentiments négatifs. Bref, trier rend heureux, car cela libère et permet à notre esprit de se déployer.
Mais alors, pourquoi faire le tri est-il si difficile?
Les raisons qui font que nous n’arrivons pas à nous débarrasser du superflu sont nombreuses. Pour la plupart, elles sont de nature psychologique: beaucoup ne réussissent pas à se défaire du surplus car il sont incapables de lâcher prise. Il ne s’agit pas tant de la valeur matérielle de l’objet que des sentiments qui y sont rattachés. Souvent, la tristesse, la honte et la crainte jouent aussi un rôle. Par exemple, un article nous rappelle un être cher, alors qu’un autre suscite de l’embarras pour l’argent qu’il nous a fait gaspiller et qu’un dernier va éveiller la crainte de nous sentir démunis sans lui.
Dans ces conditions, donner ses affaires ou même les jeter peut devenir une véritable mission impossible. C’est pourquoi il est utile d’avoir conscience de ces sentiments et de les accepter. Le détachement constitue l’étape suivante. Pour apprendre à lâcher prise, lisez l’article suivant. Si certains objets sont associés à de précieux souvenirs, vous pouvez les photographier avant de vous en défaire, puis conserver les clichés dans un album ou une boîte.
Trier chez soi et jeter le trop-plein: mais par où commencer?
Il y a bien entendu d’autres raisons qui expliquent l’échec du désencombrement. Beaucoup souhaitent faire le tri chez eux, mais ne savent pas par quel bout commencer. Pour cette raison, les experts conseillent de procéder par petites unités. Cette stratégie favorise la réussite et réfute les excuses prétextant un manque de temps. Parfois, l’échec est dû à l’absence d’un système de tri. Pour désencombrer selon la méthode Marie Kondo, une seule question doit être posée: l’objet apporte-t-il de la joie? Si ce n’est pas le cas, séparez-vous-en. Une autre méthode consiste à ranger les affaires dans cinq caisses: à garder, à réparer, à vendre, à donner et à jeter. C’est là qu’intervient un autre point crucial du désencombrement: où ces objets vont-ils finir? Beaucoup ont de la peine à jeter. Or, souvent, ce n’est pas nécessaire: un grand nombre d’affaires peuvent être vendues dans les marchés aux puces ou via des petites annonces (en ligne). Les associations, œuvres sociales et organisations humanitaires acceptent avec plaisir les dons en nature. La fondation Zewo vous fournit des informations sur les organisations sérieuses. Vous souhaitez vous débarrasser de votre superflu? Pour plus de conseils pratiques, lisez notre article: «Faire le tri n’a jamais été aussi facile!»